Rapidement et de ce que j'en ai compris : Les Etats, dits riches, vivent au-dessus de leurs moyens puisque pour financer leurs actions ils sont obligés d'emprunter. Le seul hic c'est que le poids de ces dettes devient de plus en plus important notamment au regard des recettes au point que certains empruntent pour rembourser. Le commun dira que ce mode de gestion, loin d'une gestion de père de famille, est aberrant, mais les économistes vous diront que non : il paraît qu'un budget d'Etat ne se gère pas comme un budget familial ! Ha bon ! Pourquoi je ne sais pas. Bon il est vrai qu'un Etat n'a pas les mêmes leviers qu'un particulier (sa pérennité 'est quasi infinie, il bat la monnaie, ...) mais quand même il me semble raisonnable de penser qu'une dépense ne doit pas être supérieure à une richesse.
Je ne vais pas m'amuser à vous lister les chiffres étourdissants des dettes publiques des uns et des autres, mais pour les curieux je les renvoie :
- au communiqué de presse d'Eurostat du 26 avril 2011, vous avez les données précises à fin 2010 de tous les pays de l'UE.
- à ce compteur de la dette pour la France. vous y verrez que nous avons + de 1600 milliard d'euros de dettes soit 84% du PIB et soit plus de 25000 euros par habitants. Vous vous saviez autant endettés ?
Pourtant, en août tout s'emballe, à croire que le monde (enfin, surtout le monde politique) prend conscience de la réalité de nos économies virtuelles. Vendredi 5 août, les E.U perdent leur notation AAA (selon l'agence de notation Standard & Poor) ce qui signifie que la plus grande économie au monde n'a plus la cote pour obtenir un crédit, une première historique !
S'ensuit un vent de panique sur les places boursières. Pourquoi l'économie des Etats influence les bourses, j'en sais trop rien, mais les bourses sont des thermomètres économiques et à la moindre inquiétude elles réagissent, et là il y a de quoi !
Pour ma part, je reste assez zen, nos sociétés sont bâties sur des économies virtuelles, donc nous arriverons bien à remettre cette virtualité à un niveau compatible avec les lois économiques que l'homme a créer. (oui je sais je vais en faire hurler certains, mais je ne vais pas en débattre ici, je dirai seulement : réfléchissez à ce qui fait réellement la valeur de nos économies ?)
Bon, nos économies vont mal, mais à mon sens il y a pire comme crise. En ce moment 10 millions de personnes meurent de faim en Somalie et Ethiopie (la corne de l'Afrique), car ils subissent la pire sécheresse depuis 60 ans. Il faut 120 millions pour venir en aide à ces populations, et bien figurez-vous que le monde a du mal à les réunir. Étonnant non ? surtout au vu du point précédant. Les sommes en jeux sont sans commune mesure alors qu'ici l'enjeu est la vie de populations. Si vous souhaitez vous informer allez jeter un œil sur le site du PAM (Programme d'Aide Mondial) et vous pourrez même aider ces populations.